Précieuse et fragile à la fois
Cette forêt dense sous ce toit
Se fait l’echo jusqu’au beffroi
D’une voix portant jusqu’à ce bois
Le temps d’une bise
Le chant du vent
Ne voyez pas en moi
De simples morceaux de bois
Rempart de vos froids
Je brûle et je consume
Dans l’antre de vos âtres
Des vues et des revues
Des passés distendus
D’absents présents
Tant attendus
De doux moments
Inattendus
J’arde et disperse
Si près qu’on n’y ferre
Aux quatre vents
Ces Hêtraies de Charme